Aahhhhh ça ne sent pas bon, s’exclame-t-on dans la maison. OK c’est une pâte molle mais à croûte lavée tout de même, de plus il est affiné. Alors oui, on le sent venir de loin car au nez Maroilles est puissant mais on l’apprécie justement car il nous réveille les papilles.
En revanche, en cuisine cette bière qui a du corps, un goût prononcé et des arômes caramélisés apporte beaucoup de saveurs à vos plats. C’est pourquoi je l’utilise parfois, tout comme nos très chers voisins Irlandais pour qui cet élixir est le symbole incontournable de la nation (un peu comme nous avec les fromages).
Si je boudais le boudin noir il y a encore quelques années, ce n’est plus le cas aujourd’hui. C’est donc avec cette charcuterie (l’une des plus anciennes puisque son origine remonterait à l’antiquité) et un bleu des Basques (qui à contrario est assez récent puisqu’il a été crée en 2001) que vous pouvez préparer cette recette. En bouche, ce fromage persillé (au lait entier de brebis) est un peu plus doux que le Roquefort et se marie parfaitement avec la finesse du boudin noir.
Beaufort apparaît en 1865. Il fait partie de la famille des gruyères. Il est consommé par tous les montagnards mais après la seconde guerre, sa production est menacée au profit de l’aménagement de stations de ski, plus rentable que la production de fromage. C’est grâce à quelques irréductibles producteurs Savoyards que sa production va renaitre à la suite de l’ouverture d’une coopérative en 1961.
Aujourd’hui j’utilise la fin de ma ricotta Romana (c’est une A.O.P.) pour préparer une petite sauce aux herbes qui accompagne parfaitement ces pancakes aux épinards et son œuf. Les pancakes reviennent en force à cette saison. Cuisinés sucrés ou salés ils sont parfaits pour un super bon petit déj’… Yep, y’a des jours ou juste un café noir me broie :)
